mercredi 24 septembre 2014

Foncier à Matam: un fardeau pour la gouvernance locale

Le problème entre éleveurs et agriculteurs, la possession des terres par un groupe restreint de la population et les phosphates de Matam hantent le sommeil des autorités locales.
Dans la région de Matam, le foncier reste toujours un problème pour la gouvernance locale. Il est vaste est varié. Nous avons le problème d’accès à la terre pour cultiver ou habiter car une petite couche de la population détient la quasi totalité des terres. A cela s'ajoute le problème entre éleveurs et agriculteurs qui se disputent souvent des questions de pâturage, la zone à cultiver et autres.
Le fait nouveau dans ce domaine est l'implantation de l'usine de granulation des phosphates dans une zone déjà habitée. L'usine a des avantages et des inconvénients. Elle va permettre de lutter contre le chômage des jeunes, l'installation de nouvelles structures sanitaires, construction des écoles et forages. Cependant, pour une population à majorité pauvre et agriculteur l'installation de cette usine va les obliger à se déplacer vers d'autres cieux. Ainsi, il faut y ajouter le problème de la santé lié à l'exploitation des mines, la déforestation du peu qui nous reste et autres.

La lutte contre les nombreux litiges fonciers au Sénégal passe par l'immatriculation des les terres du Domaine national sur toute l'étendue du territoire. C'est la solution de la Chambre de notaires du Sénégal dévoilé hier, mercredi 5 janvier au cours d'un point de presse en prélude du Conseil de direction de l'Union international du notariat qui se tiendra à Dakar du 7 au 8 février 2014. Le secrétaire général de la Chambre des notaires du Sénégal, Aliou Ka, se veut claire.

Litiges fonciers : Selon Me Sidiki Kaba « la terre constitue un enjeu social et économique

 Litiges  fonciers : Selon Me Sidiki Kaba « la terre constitue un enjeu social et économique 
Ouvrant aujourd’hui, le séminaire portant sur les litiges fonciers au Sénégal, le tout nouveau ministre de la justice, Me Sidiki Kaba a laissé entendre que « la terre constitue un enjeu social et économique ». La terre est en effet une chose commune que nul ne peut s’approprier. La terre est nourricière et ses fruits doivent profiter à tous ceux qui la mettent en valeur. Elle reste plus que jamais un enjeu, un espace député.