Le foncier constitue une véritable équation pour les pouvoirs publics.
Ainsi, le Ministère de la Justice, en collaboration avec la Chambre des
Notaires, a initié un séminaire portant sur les Litiges fonciers au Sénégal.
L’idée est d’identifier les différentes procédures d’accès à la terre, les cas
de conflits récurrents et leurs sources et de définir une stratégie de mise en
œuvre des propositions qui vont être formulées au sortir du séminaire.
Aucune contrée du Sénégal n’est épargnée par les litiges fonciers et
l’actualité judiciaire avec les nombreux contentieux illustrent bien cette
situation délétère. Dans le souci d’inverser les choses, le Ministère de
la Justice et la Chambre des Notaires ont organisé un séminaire,
afin d’identifier les conditions d’accès à la terre qui sont souvent
sources de conflits.
Ainsi, pour le nouveau ministre de la Justice, Me Sidiki
Kaba « la terre constitue un enjeu social et économique ». Il
soutient que « le contentieux du titre foncier est volumineux ». Il
informe que « pour 2012, le titre de Dakar a rendu 64 titres
fonciers ». Ce qui signifie que la terre est devenue « un enjeu
social et économique », estime le ministre de la Justice Garde des
Sceaux. Il poursuit pour dire que, le Sénégal a entrepris plusieurs réformes
dans le souci « d’améliorer le climat des affaires et de sécuriser les
biens ». Toutefois, le ministre de la Justice Garde des Sceaux n’a pas
manqué de souligner que, « le Sénégal est toujours confronté à des
scandales fonciers, ce qui augmente le volume important des litiges
fonciers ».
Par ailleurs, le constat fait est qu’il est évident que la terre est une chose commune, que nul ne peut s’approprier et elle reste plus que jamais un enjeu qui entraîne des conflits d’intérêts. Le séminaire qui regroupe des représentants du parquet, des huissiers de justice, des experts agréés, élus locaux, entre autres, servira de tribune pour des solutions idoines et autres recommandations sur le problème foncier au Sénégal.
Par ailleurs, le constat fait est qu’il est évident que la terre est une chose commune, que nul ne peut s’approprier et elle reste plus que jamais un enjeu qui entraîne des conflits d’intérêts. Le séminaire qui regroupe des représentants du parquet, des huissiers de justice, des experts agréés, élus locaux, entre autres, servira de tribune pour des solutions idoines et autres recommandations sur le problème foncier au Sénégal.
Amy Diallo
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